La Fondation Jean-Jaurès a reçu Yitzhak Herzog, membre du parti travailliste israélien et actuellement ministre des Affaires sociales. Fils de l’ancien président israélien Chaïm Herzog, il est aujourd’hui une des figures montantes du Parti travailliste et envisage de se présenter à la tête de cette formation lors des prochaines élections internes.
Au cours de la journée et au long des échanges avec ses différents interlocuteurs, les discussions ont porté essentiellement sur le processus de paix et sur l’état du parti travailliste.Sur le processus de paix, Yitzhak Herzog a réaffirmé la volonté des travaillistes de parvenir à un accord. Il regrette toutefois que les discussions n’avancent pas plus vite et soit conditionné par des exigences palestiniennes, thème qui a fait débat. Yitzhak Herzog a affirmé être persuadé que le gouvernement de coalition, et le premier ministre en particulier, étaient réellement prêts à aboutir un accord, avec les concessions nécessaires, si certaines conditions et garanties, notamment sur la sécurité, étaient données. Il souhaite, maintenant que les élections américaines de mid-term sont passées, que ce dialogue, qui justifiait la présence des travaillistes au gouvernement, reprenne et aboutisse rapidement.Sur l’état du parti travailliste, Yitzhak Herzog a reconnu qu’il souffrait d’un déficit d’image. C’est pourquoi il a décidé de se porter candidat à la direction du parti et compte provoquer des élections internes au parti d’ici quelques mois.