Le Moyen-Orient post-Soleimani

L’Iran est une fois encore au cœur de l’actualité internationale. Le 3 janvier 2020, la mort du puissant général iranien Qassem Soleimani par une frappe de drone américain, puis la riposte iranienne qui a atteint des bases américaines situées en Irak ont fait basculer la crise entre les États-Unis et l’Iran dans une nouvelle dimension : d’abord internationale, elle est devenue un inquiétant enjeu de politique intérieure pour le régime iranien après les révélations sur la responsabilité de ses forces armées dans le crash de l’avion civil ukrainien. Depuis, la contestation sociale contre le régime a repris de la force, notamment au sein des universités, donnant lieu à des scènes de colère à l’encontre des dirigeants de la République islamique d’Iran.

Quelles sont les logiques de cette crise et quels en sont les ressorts internes ? En quoi la disparition du général Qassem Soleimani peut-elle avoir des conséquences sur les équilibres politiques internes ? La contestation populaire et étudiante peut-elle affaiblir profondément le régime ? Sur un plan international, comment analyser cette nouvelle donne internationale ? L’escalade est-elle inévitable ? Comment cette crise peut-elle reconfigurer à terme les rapports de forces régionaux et internationaux ?

Pour en débattre, la Fondation Jean-Jaurès et Thinkestân ont réuni :
Pierre Haski, journaliste à France Inter, spécialiste des questions internationales, 
Roohollah Shahsavar, directeur de Thinkestân, fondateur de Lettres Persanes et membre de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation, 
Farid Vahid, analyste et product owner chez Jahan Info, 
lors d’un débat animé par Louis-Simon Boileau, directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation.

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